4 bonnes nouvelles écologiques qui ont marqué 2023

Parce qu’on a décidé de débuter l’année en étant optimiste, on vous partage 4 bonnes nouvelles écologiques qui ont marqué l’année 2023. Que ce soit dans le domaine des cosmétiques, des transports, ou encore du textile, des actions concrètes ont été mises en place pour un mode de vie plus écoresponsable.

L’application de mesures de la loi AGEC

En 2023, plusieurs mesures de la Loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire) ont été appliquées. Parmi celles-ci, on compte notamment l’interdiction pour les établissements de type « fast-food » d’utiliser de la vaisselle jetable pour le service sur place. Les contenants à usage unique représentant une part importante dans la production des déchets, l’application de cette mesure est une avancée majeure dans la lutte contre les déchets.

D’un autre côté, les tickets de caisse ne sont plus imprimés automatiquement depuis le 1er août. Cette mesure permet de lutter contre le gaspillage et contre l’utilisation de substances dangereuses (les tickets de caisse contenant du BPA). Il reste toutefois possible de demander l’impression de son ticket, ou bien d’obtenir une version dématérialisée. Les tickets pour les achats « durables » resteront bien-sûr imprimés.

La fin de la destruction des vêtements neufs invendus

Alors que la France avait déjà mis en place l’interdiction de détruire des vêtements neufs depuis le 1er janvier 2022 dans le cadre de la loi AGEC, l’Union Européenne suit le mouvement. En effet, en décembre 2023, le Parlement européen et les Etats membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord pour interdire la destruction des vêtement neufs invendus. Actuellement, on estime que les invendus et les pièces peu portées ou rapidement usée représentent 4 millions de tonnes de textiles par an en Europe.*

Cette mesure s’accompagnera d’exigences dans la conception des produits : les habits devront être plus facilement réparables, réutilisables et recyclables. Une bonne nouvelle sur le marché de la mode où la fast-fashion et de l’ultra fast-fashion se sont trouvé une place de choix dans les armoires du monde entier, conduisant à l’accélération de la consommation, mais aussi de la pollution. En effet, ce modèle de consommation ultra-rapide de la mode induit diverses pollutions, que ce soit dans le choix des matières premières, la fabrication, le transport, le lavage et la fin de vie.

L’adoption de mesures durables pour les transports en Europe

Les transports sont responsables d’environ 25% du total des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne. Dans le cadre de son pacte Vert, l’Europe prévoit 55% de réduction des émissions des voitures d’ici 2023 et 50% de réduction pour les camionnettes. Pour y parvenir l’UE prévoit diverses mesures sur les secteurs aériens et ferroviaires.

Toutefois, pour accélérer les choses, certaines initiatives sont également mises en place à plus petites échelles. C’est le cas par exemple pour la ville de Montpellier qui a lancé en décembre 2023 la gratuité des transports en commun (bus et trams), pour les 500 000 habitante des la métropole. L’Allemagne expérimente également depuis mai 2023 un abonnement général à 49 euros par mois pour les transports en commun (bs, métros, trains – seuls les TGV et trains grande distance en sont exclus).

La fin des microplastiques ajoutés intentionnellement

Enfin, dans le cadre de la lutte contre la pollution plastique, la Commission européenne a signé l’interdiction de microplastiques ajoutée intentionnellement dans certains secteurs. L’objectifs est d’éviter la production et le rejet de 500 000 tonnes de microparticules de plastique en 20 ans.

Les produits concernés sont notamment : les engrais, les produits pharmaceutiques, les cosmétiques (paillettes, gommage, gel douche, dentifrice etc.). Des alternatives écologiques existent déjà pour substituer ces produits polluants.